388             TESTAMENTS ENREGISTRÉS AU PARLEMENT DE PARIS           (528)
XXXIV.
i 411, 16 octobre.
TESTAMENT DE DENIS DE MAUROY, PROCUREUR GÉNÉRAL DU ROI AU PARLEMENT DE PARIS.
Denis de Mauroy, avant d'occuper le poste de procureur général du roi, était, ainsi que ses prédécesseurs, avocat au Parlement, probablement dès l'année 1384, bien qu'il ne soit point qualifié d'avocat dans la soumission qu'il fit, le 17 no­vembre 1384,de l'exécution testamentaire de Foulques,son beau-père (Arch. Nat., x111472, fol. 188 r°). Reçu procureur général du roi le 16 mai i4o4, au lieu et place de feu Pierre le Cerf, il réunit les suffrages de presque tous les conseil­lers, mais n'occupa cette charge que peu d'années, car le chancelier ouvrit le scrutin pour l'élection de son successeur le 17 février i4i3, Denis de Mauroy ve- , nant de mourir, dit le greffier de Baye, «puis trois ou quatre jours, w L'élection, qui fut entravée par de nombreuses difficultés, ne se termina que le 4 mai par la nomination de Jean Haguenin, avocat au Parlement (Arch. Nat., x1'1478, fol. 156 v°; x,Ai479, fol. 231 v°, 233 r°).
In nomine Domini, amen. C'est le testament ou ordenance de derre-niere voulenté que je, Denis de Mauroy, procureur general et con-seillier du roy nostre sire, ay fait et faiz des biens que Dieu m'a prestez en ce mortel monde, lequel je vueil estre acompli selon sa forme et teneur par mes executeurs cy dessoubz nommez, se bonnement puet estre fait, et, se non, j'en laisse l'interprétacion aus diz executeurs, et revoqué tous autres testamens ou ordenances de derreniere voulenté, faiz par moy par avant ce present testament.
Premierement, je recommande mon ame, si tost qu'elle partira de mon corps, à Dieu le tout puissant, à la benoiste Vierge Marie sa mere, à monseigneur saint Michiel l'angle et à tous les benois angles et archarigles de Paradis, à monseigneur saint Pierre, à monseigneur saint Pol, à monseigneur saint Denis, à monseigneur saint Andrieu, à madame saincte Katherine, à madame saincte Marguerite, à monsei­gneur saint Anthoine et à toute la benoite court de Paradis.
Et vueil et ordene que tous mes torfaiz, dont il apperra deuement